Les cartes historiques
Pour jouer une carte historique en mode solo, il vous faut d'abord récupérer les cartes.
Pour cela, ouvrez le dossier history_battl puis
à l'aide des logiciels winrar ou winace (télécharger winrar
ou winace)
ouvrez les fichiers RAR . Dans chaque fichiers, il faut "extraire
vers" D:\Program Files\Cossacks le fichier m3d dans le dossiers mère de
cossacks.
Puis lancez une partie aléatoire et dans l'onglet carte (en haut
à droite) sélectionnez la carte désirée.(Rmq: le nom des cartes est en
anglais ou allemand)
Ou pour ceux qui sont pas très fort en informatique, vous pouvez les télécharger ci-dessous en cliquant sur les cartes
ATTENTION: L'IA sur ses cartes est inexistant, il se défendra uniquement, mais ça vous permettra de bien connaître la carte. Pour les brutes en informatique, il existe un programme pour fabriquer son IA sur fanpage (voir section LIEN)
La guerre de trente ans
La bataille de la Montagne Blanche
(938Ko)
November 8, 1620
La guerre contre les Tchèques dura près de trois ans sans trouver de vainqueur. Les Tchèques sont supérieurs en qualité mais ne disposent pas de forces suffisantes pour prendre Vienne ; le duc de Bavière veut alors profiter de son avantage numérique pour marcher sur Prague, suivi dans cette décision par le commandant Buquoy. Les forces tchèques, dirigées par Christian d'Anhalt, s'installent sur une position favorable : un château entouré de murs et d'une réserve de chasse sur la droite, un ravin abrupt sur la gauche et une rivière traversée d'un pont unique droit devant, au beau milieu d'une plaine marécageuse. Tilly ordonne aux Bavarois de traverser le pont et de se déployer sur l'autre rive. La ligue catholique aligne 28 000 soldats contre 21 000 Tchèques. Deux heures de combat sanglant plus tard, l'Empire est victorieux. De nombreux Autrichiens, Hongrois et Hollandais étaient aux côtés des Tchèques dans cette bataille, alors que les catholiques pouvaient compter sur des Allemands, des Espagnols, des Italiens, des Wallons et des Polonais.
La bataille de Leipzig
(Breitenfeld) (862Ko )
17 septembre 1631
Il faut attendre quinze mois après le débarquement de Gustave Adolphe en Poméranie pour qu'une bataille décisive ait lieu. L'armée suédoise, avec ses alliés saxons, dénombre 39 000 soldats et 75 canons tandis que les forces de l'Empereur et de la Ligue alignent 36 000 soldats et 26 canons. Tilly compte contrebalancer l'infériorité numérique de ses troupes par leur plus grande expérience ; en effet, Gustave Adolphe vient tout juste de recruter 16 000 soldats saxons peu aguerris. Tilly sort de Leipzig et positionne ses troupes sur une éminence dans la plaine ŕ droite du village de Breitenfeld, ŕ 2 km de la Loberbach. L'armée suédoise franchit la rivière et attaque, mais Tilly néglige l'avance ennemie et attend. La bataille enragée voit finalement la défaite des forces impériales. Sérieusement blessé, Tilly échappe de peu ŕ la mort et fait retraite vers Halle. Une partie de son infanterie faite prisonnière vient grossir l'armée suédoise, qui termine la bataille plus puissante qu'elle ne l'était au départ !
16 novembre 1632
L'armée de Wallenstein envahit la Saxe et prend Leipzig d'assaut. Pour le déloger de cette place forte, Gustave Adolphe conduit ses troupes ŕ travers l'Allemagne du sud. L'arrivée de Pappenheim renforce encore l'armée de Wallenstein. Gustave Adolphe se place sur une position avantageuse, sur la Saale au nord de Naumburg ; Wallenstein, malgré sa supériorité numérique, n'ose pas l'attaquer. Les deux armées s'observent pendant plusieurs jours, souffrant terriblement du froid de novembre. Finalement, Wallenstein décide de prendre ses quartiers d'hiver. Apprenant cela, Gustave Adolphe donne l'ordre d'attaquer, espérant anéantir ses adversaires avant qu'ils ne se regroupent. Wallenstein ordonne ŕ ses troupes mobiles de retarder les Suédois pendant qu'il organise sa défense près de Lutzen : la ville est entourée de plaines inondables infranchissables et est considérée comme imprenable. Gustave Adolphe aligne 16 300 soldats dont 5 100 cavaliers et 60 canons. Wallenstein, quant ŕ lui, lui oppose 12 000 soldats dont 4 000 cavaliers et 21 canons. L'avantage numérique et qualitatif des forces suédoises leur accorde la victoire.
La bataille de Nordlingen
(923Ko)
27 aoűt 1634
Après l'assassinat de Wallenstein en 1634, l'armée du roi Ferdinand, sous le commandement du général Hallas, prend le contrôle de Donauworth et assiège la ville de Nordlingen. Les Suédois ne peuvent pas laisser une ville protestante si importante aux mains des catholiques. Ils attendent donc des renforts dans un camp près de Bopfingen (ŕ 10 km au nord de Nordlingen) puis décident d'approcher l'ennemi en prenant position sur la route entre Ulm et Nordlingen. Cette manœuvre doit leur permettre de couper les lignes de ravitaillement impériales tout en préservant les leurs. Mais, alors que l'armée suédoise traverse une gorge étroite et une foręt, les forces impériales prennent une des positions convoitées : l'éminence d'Albuch. La bataille dure jusqu'àŕ tard dans la nuit. Au petit matin, Horn fait de son mieux pour prendre Albuch d'assaut mais le moral des troupes suédoises s'effondre face ŕ l'écrasante supériorité numérique de leur ennemi. Le maréchal Horn, certain de ne pas pouvoir prendre l'éminence, décide de battre en retraite tandis que sa cavalerie le couvre. Cependant, les impériaux reprennent l'offensive et l'armée protestante est réduite ŕ néant, l'infanterie exterminée et Horn fait prisonnier.
La bataille de Wittstock
(889Ko)
4 octobre 1636
En été 1636, après un long siège, les troupes impériales et saxonnes parviennent enfin ŕ prendre Magdebourg. L'armée suédoise, menée par Banner, se positionne au nord de la ville, près de Werben, mais est trop faible pour aider la garnison de Magdebourg. Les deux armées se rapprochent, d'autant que Banner a l'intention d'envahir la Saxe et les Impériaux de le repousser coûte que coûte. La bataille éclate près de Wittstock, dans le comté de Prignitz : ce fut l'un des plus extraordinaires affrontements de toute l'histoire militaire. Banner, avec une armée de 16 000 hommes, est surclassé par les 22 000 hommes que compte l'armée ennemie. Sachant l'ennemi inattaquable de front, il contourne les impériaux des deux côtés. La bataille fait rage jusqu'au crépuscule et voit la victoire de Banner sur une armée pourtant supérieure en nombre.
La guerre du Nord (1700-1721)
1704
Une fois Derpt tombée, Narva est la suivante sur la liste et Sheremetyev positionne donc son armée sur la voie d'accès. Une garnison suédoise de 2 000 soldats commandée par Horn tient Narva. Un escadron de 12 000 cavaliers dirigé par Schlippenbach, retranché ŕ Riga, tente de mener des attaques sur l'arrière-garde de l'armée russe mais est bientôt annihilé par le général Rene. Le 13 août, après un orage cataclysmique, les Russes investissent la ville. Au plus fort des combats, les Suédois lancent une charge meurtrière pour les deux camps. La défense vaillante des Suédois fait de la prise de Narva une victoire chèrement payée.
La bataille de Poltava (799Ko)
27 juin 1709
Les 25 000 hommes de l'armée suédoise de Charles XII envahit l'Ukraine. Bien qu'au départ pro-russe, le Hetman Mazepa rejoint vite les Suédois. Le Tsar Pierre Ier décide alors de les déloger de leurs territoires conquis pour lever la menace qui pèse sur le reste du territoire russe. Son armée est forte de 40 000 hommes, mais bien inférieure en qualité aux forces suédoises, certainement les meilleurs en termes de discipline, d'expérience et de moral ŕ cette époque en Europe occidentale. La bataille a lieu près de Poltava. Les forces suédoises attaquent mais ne réussissent pas ŕ percer. La cavalerie russe contre-attaque alors par une manœuvre de contournement. Même si les opérations militaires durèrent jusqu'en 1721, la brillante victoire russe fut un tournant décisif du conflit.
27 juillet 1714
En ces jours de juillet 1714, les forces russes marchent au sud de la Finlande, s'emparant de toutes les villes sur leur passage. Les Suédois sentent planer la menace : les Russes veulent atteindre le golfe de Botnie. Pour cela, 15 000 soldats s'embarquent sur 99 galères et attaquent la forteresse d'Abo (Turku). Les Suédois tentent de les contenir et envoient un escadron commandé par le contre-amiral Niels Ehrenscheld (10 bâtiments : le navire amiral, la frégate Éléphant, les navires Flundra, Mortan, Simpan, les galčres Ern, Trana, Grippen, Laksen, Gedeen et Valfisch, avec un total de 941 hommes d'équipage). Ces bâtiments avaient pour ordre de tenir la position, pensant que le Tsar amenait ses navires par voie de terre. Pierre Ier profita de ce répit pour attaquer. Les navires suédois, incapables de manœuvrer, furent tous abordés et capturés.
La guerre de succession d'Espagne (1701-1714)
La bataille de Höchstädt (Gohsted)(893Ko)
13 août 1704
La supériorité de l'armée du roi Louis XIV est telle au début de la guerre de succession d'Espagne qu'il peut envisager sereinement d'anéantir ses adversaires un ŕ un. Une alliance avec l'Électeur bavarois lui offre même l'opportunité de conduire l'armée ŕ travers l'Italie et l'Allemagne pour assiéger Vienne. Mais ses adversaires, grâce ŕ d'habiles manœuvres, réussissent ŕ prendre l'avantage : Marlborough conduit les troupes anglaises et hollandaises vers le Danube. Quand les troupes françaises et bavaroises s'installent sur une position inattaquable près d'Augsbourg, les Anglais n'ont plus qu'à ravager les comtés bavarois, forçant l'Électeur ŕ se rendre. Mais celui-ci ne l'entend pas ainsi et espère que l'armée anglaise sera rappelée. Pour éviter cela, le duc de Marlborough décide d'assiéger Ingolstadt. Comme les forces françaises et bavaroises résistent, le prince Eugène (chef des forces autrichiennes) et le duc décident d'attaquer les positions de l'ennemi avant qu'elles ne soient sécurisées. Prenant de court leur adversaire, les troupes anglaises et autrichiennes réussissent ŕ remporter la victoire (ŕ 48 000 contre 47 000 Français et Bavarois ; le corps de Ludwig Baden avait pour ordre d'assiéger Ingolstadt). Marlborough réussit ŕ percer les défenses ennemies au centre, les menaçant d'un encerclement. La garnison de Blindheim se rend alors. L'armée française était commandée par les maréchaux Tallard et Marsin alors que Maximilien Emmanuel commandait les Bavarois. Les forces anglaises étaient commandées par le duc de Marlborough (centre et flanc gauche) et l'armée impériale par Eugène de Savoie (flanc droit).
La bataille de Malpaquet
(851Ko)
11 septembre 1709
Malpaquet est la dernière grande bataille de la Guerre de succession d'Espagne. Depuis la perte de Lille, la France est exsangue, ŕ un point tel que Louis XIV est sur le point de renoncer ŕ son objectif (la monarchie espagnole comme héritage pour son petit-fils) et même ŕ l'Alsace. Néanmoins, ŕ la demande de ses alliés et pour son honneur, il décide de ne pas baisser les bras. L'objectif de son armée est de tenir sa position, de défendre ŕ tout prix. Le maréchal Villars, commandant de l'armée française, prend position dans le village de Malpaquet, tellement proche de la ville de Mons assiégée par les Anglais et les Autrichiens que ceux-ci doivent attaquer Villars pour pouvoir continuer le siège. La position est rapidement fortifiée. L'armée française présente 95 000 soldats contre 110 000 Anglais et Autrichiens. Une puissante colonne anglo-autrichienne s'avance dans les plaines du nord-ouest, se perd et ne retrouve son chemin qu'à la fin de la bataille. Une partie des forces du prince d'Orange, au sud, attaquent les fortifications françaises. La bataille provoqua 32 000 pertes du côté allié et 12 000 du côté français. Les troupes de Villars se regroupèrent ŕ 1,5 km du champ de bataille. Globalement, même si elles ne purent empêcher la chute de Mons, elles sortirent victorieuses de la bataille.
La guerre de sept ans (1756-1721)
La bataille de Leuthen
(899Ko)
5 décembre 1757
Les forces autrichiennes, ŕ cause d'une stratégie inadaptée, ont été incapables d'exploiter leur avantage numérique (60 000 soldats contre 40 000 Prussiens). En effet, au lieu d'attaquer, elles préfèrent prendre leurs quartiers d'hiver et ne se décident ŕ prendre une position défensive qu'à l'approche de l'ennemi, comme si elles pensaient qu'il n'allait pas attaquer. Les troupes de Frédéric réussissent ŕ déborder sur le flanc l'armée autrichienne sans être vues. Les Prussiens attaquent alors et écrasent le flanc gauche de l'armée ennemie avant même que le droit n'arrive sur le champ de bataille.
La bataille de Kunersdorf (842Ko)
12 août 1759
La bataille de Kunersdorf (bourgade de la province de Brandebourg) eut lieu ŕ un moment critique pour la Prusse, pendant l'avancée des Russes sur Berlin. Ces derniers s'approchent des portes de Francfort sur la rive droite de l'Oder. Frédéric les contourne par le sud, traverse le fleuve et lance une attaque depuis le sud-est. Malgré l'efficacité de l'attaque, l'armée russe parvient ŕ utiliser les lacs et les rivières ŕ son avantage pour bloquer les charges des 13 000 cavaliers prussiens. L'armée russe sous le commandement de P.S. Saltykov repousse tous les assauts de l'infanterie prussienne et ceux de la cavalerie de Seydlitz puis lance une contre-attaque qui submerge vite les détachements prussiens. La cavalerie menée par P.A. Rumiantev montre alors sa valeur. L'issue de la bataille est désastreuse pour les Prussiens : Frédéric, ayant échappé de peu
à la captivité, était sur le point de se suicider. En 1760, les Russes entrent dans Berlin.
Et prochainement:
Denbar ![]() | Gogenfridberg ![]() | MarstonMur![]() |
Mook ![]() | Newport ![]() | Rymnik |